• Atlantique

    Par delà les colonnes d’Hercule s’offrit à toi, le voyageur océan, la vaste étendue des promesses fertiles.

    Scrutant l’horizon, je perçois les craintes et les peurs dont se nourrissaient les conteurs : monstres marins et peuples hostiles, tempêtes façonnées par la fureur des dieux.

    Aujourd’hui les menaces que tu défias semblent s’en être allées et c’est par les cieux que ton engeance brave l’Atlantique : Neptune sommeille au fond des abîmes.

     


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    De ma prison chthonienne, j'écris le temps.

    A ma fenêtre scintille le fleuve-Monde dont l'éclat de l'or meurtrit mon regard, tandis qu'en mon lointain refuge se déroule le sourd combat de forces contraires.

    Je me souviens des temps meilleurs où je ne redoutais pas encore la lumière : je me donnais alors entier aux rayons de l’Astre et les yeux fermés j’écoutais le souffle chaud de la vie.

    Aujourd’hui pourtant est un gouffre béant où rien ne s’entend : ni le claquement léger des galets jetés à la surface des eaux, ni les cris aigus de l’enfant.

    Reviendras-tu un jour, toi, l’Ouranienne, qui délaissas ce monde incertain ?

    Me ramèneras-tu à l’espoir de tes vents porteurs ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Eloge des songes où l'on évade en de solitaires incartades,

    loin des murs austères, loin des tracas.

    Habiter son âme comme on habite une caravane,

    c'est délaisser l'ennui létal ou la promesse d'une mort vaine.


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