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    Tu me dis voir l'ombre se répandre en tes rêves

    comme le gazole qui dénigre l'azur

    tu me dis te défier de ce bras sans glaive

    qui pille à son profit et te livre à l'ordure

     

    tu me dis avoir peur tu me dis redouter

    ce que sera demain loin des terres meurtries

    et des espoirs déchus loin de l'adversité

    qui gagne à sa cause tous les bonheurs flétris

     

    et moi je te réponds que nous sommes nombreux

    à vouloir nous enfuir de ce monde sans âme

    mais qu'il n'est nul endroit où ne règne l'infâme

     

    rejoins-moi donc ici formons armée de gueux

    nouons l'altérité édifions le langage

    qui vaincra l'idôle qui fera le partage !


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  • Hôtel

      L’hôtel c’est la vie en plans-séquences, où le cours des choses s’appréhende autrement. Une mise en perspective, un éclairage différent, où s’ébrèche le voile opaque de l’ordinaire. Porter le temps d’un court séjour un regard extérieur sur sa propre vie, y projeter un imaginaire qu’alimentent de leurs signaux inconnus tous ces détails, ces instants furtifs, ces hôtes d’un jour et que l’on ne reverra plus. Devenir cet étranger à soi-même, ce personnage qui se révèle un jour à la faveur d’un rêve.

      La vie comme dans un film...


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  • Atlantique

    Par delà les colonnes d’Hercule s’offrit à toi, le voyageur océan, la vaste étendue des promesses fertiles.

    Scrutant l’horizon, je perçois les craintes et les peurs dont se nourrissaient les conteurs : monstres marins et peuples hostiles, tempêtes façonnées par la fureur des dieux.

    Aujourd’hui les menaces que tu défias semblent s’en être allées et c’est par les cieux que ton engeance brave l’Atlantique : Neptune sommeille au fond des abîmes.

     


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