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Chemin noir
Je n'ai vu personne sur le chemin qui fuit
je n'ai pas entendu le cri perçant du soir
qui se dérobe au temps et façonne la nuit.
J'ai seulement senti la peur gagner l'espoir.
Quand de ternes allants défont le bien commun
et que la misère se fait ferment de haine,
Quand la déshérence profite à l'importun
qui convainc l'ignorant de ses sombres sirènes,
C'est le rêve en fragments qui déchire les chairs,
C'est le sang qui verse sur les terres de France,
Ce sont des enfants morts qui violent l'insouciance.
Et sur le chemin noir, des fruits rongés de vers
jonchent ma mémoire de souvenirs sans âge
où les rires brillaient en éclats de partage.
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Commentaires
Ton écriture invite à se perdre dans l'abysse vertigineux des émotions.
Envoûtant !
Bien à toi.
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De l'infini
Le sentier
S'est égaré
Mes mots
Pris
En croche-pieds
Dans
Le dédale
De mes pensées
Ô clairière
De l'Esprit
Que ne noie
L'impensable
Laisse ta gloire
Friser
L'inconvenance
Sur
Le parquet du temps...
Très beau...
Bisous