• Chemin noir

    Je n'ai vu personne sur le chemin qui fuit

    je n'ai pas entendu le cri perçant du soir

    qui se dérobe au temps et façonne la nuit.

    J'ai seulement senti la peur gagner l'espoir.

     

    Quand de ternes allants défont le bien commun

    et que la misère se fait ferment de haine,

    Quand la déshérence profite à l'importun

    qui convainc l'ignorant de ses sombres sirènes,

     

    C'est le rêve en fragments qui déchire les chairs,

    C'est le sang qui verse sur les terres de France,

     Ce sont des enfants morts qui violent l'insouciance.

     

    Et sur le chemin noir, des fruits rongés de vers

    jonchent ma mémoire de souvenirs sans âge

    où les rires brillaient en éclats de partage.


  • Commentaires

    1
    Etoile
    Lundi 23 Novembre 2015 à 19:17
    Sur le chemin
    De l'infini
    Le sentier
    S'est égaré
    Mes mots
    Pris
    En croche-pieds
    Dans
    Le dédale
    De mes pensées
    Ô clairière
    De l'Esprit
    Que ne noie
    L'impensable
    Laisse ta gloire
    Friser
    L'inconvenance
    Sur
    Le parquet du temps...

    Très beau...
    Bisous
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    2
    Mardi 24 Novembre 2015 à 20:02

    Ton écriture invite à se perdre dans l'abysse vertigineux des émotions.

    Envoûtant !

    Bien à toi.

    3
    Lundi 30 Novembre 2015 à 13:44

    Une jolie composition

    JP

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