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Par Barraban le 5 Juin 2015 à 15:29
Silence des ondes où s’allongent les ombres
sur nos amours inertes :
Essaimées au gré de vents virtuels,
égarées dans les flux binaires,
elles s’exhibent anonymes et nues.Silence sournois qui étouffe le vrai et pourtant le dévoile.
Sur les allées et les places vides, j’ai crié ton nom.
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Par Barraban le 21 Mai 2015 à 16:05
De ma prison chthonienne, j'écris le temps.
A ma fenêtre scintille le fleuve-Monde dont l'éclat de l'or meurtrit mon regard, tandis qu'en mon lointain refuge se déroule le sourd combat de forces contraires.
Je me souviens des temps meilleurs où je ne redoutais pas encore la lumière : je me donnais alors entier aux rayons de l’Astre et les yeux fermés j’écoutais le souffle chaud de la vie.
Aujourd’hui pourtant est un gouffre béant où rien ne s’entend : ni le claquement léger des galets jetés à la surface des eaux, ni les cris aigus de l’enfant.
Reviendras-tu un jour, toi, l’Ouranienne, qui délaissas ce monde incertain ?
Me ramèneras-tu à l’espoir de tes vents porteurs ?
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Par Barraban le 20 Janvier 2015 à 16:18
Mille songes éteints dans mes fleuves obscurs
voguaient en leurs eaux noires sous l'arche du temps
Au soleil béant des jours la vie sans mesure
filait indifférente à ces astres dormants
Mille nuits d'opale en mes rivages lointains
ruisselaient à l'ombre envoutante de Pluton
Au Zénith éblouissant l'ennui souverain
voilait d'oubli l'éclat sombre de l'Achéron
Aujourd'hui pourtant l'intense éclat de l'azur
ne parvient plus à nier de ses artifices
le flux souterrain qui sourd de mes précipices
Demain se joindront les rais clairs aux flots impurs
et de leur union adviendra l'être nouveau
celui qui fit de la lumière son échafaud
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