• Quand ces fragiles indices, brindilles et roses fânées,

    auront été disséminés aux quatre vents,

    que restera-t-il pour qu'à jamais ne périsse le souvenir de tes voyages intérieurs ?

    Le temps n'est qu'illusion, tout ce qui a été demeure, figé dans une éternité de l'instant, minérale et inaccessible ; l'art est le prolongement de la mémoire en ce sens qu'il fixe autrement le souvenir, il le transcende pour exprimer l'indicible, il surpasse nos faillibles mémoires.

     


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  •     Ce n'est rien qu'un petit bout de jardin, un îlot de verdure quelque part dans la ville. S'agirait-il de s'y perdre, de s'y abandonner, pour mieux fuir les vicissitudes du monde, ou bien d'en faire un refuge pour mieux se préparer à les affronter ?

    Combien d'enfants ont-ils franchi cette échelle, à la découverte de mondes imaginaires? J'aime ces lieux où le temps est aboli, ils sont pour moi le salut nécessaire devant la barbarie en marche.

     


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  • Murs d'étain

      La ville ancienne se fait décor, exhibant ses façades claires et ravalées, affichant une authenticité de folklore, repoussant loin d'elle pauvreté et laideur. Pourtant, ci et et là, loin des regards et des objectifs, au détour d'une venelle ou d'un passage, surgissent un pan de mur, une maison oubliée, qui révélent dans leur solitaire torpeur le vrai visage de ce que fut la ville, son identité propre, son histoire oubliée.

     


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