•  

    A ta fenêtre alanguie tu écris l'attente

    du jour serein où reviendra le frère ancien,

     de contrées lointaines où de sa prose enivrante

    il sacrifia aux dieux son dilemme chrétien

     

     Les jours passent : tu sais qu'en ton intime demeure

    périssent les souvenirs dont tu es gardienne

    et c'est à l'ombre du Seigneur qu'ondoient les heures

    dans la douceur de la vigne languedocienne

     

    En toi pourtant sommeille une fée que la sainte,

    par ses règles imposées, voudrait ignorer

    jusque dans la clarté de ses propres forêts

     

    Et chaque jour que Dieu fait tu livres sans plainte

    le combat emmuré en des forces contraires

    de la pieuse païenne qui aime son frère

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire