• A l'ombre de Pluton

     

     

    De ma prison chthonienne, j'écris le temps.

    A ma fenêtre scintille le fleuve-Monde dont l'éclat de l'or meurtrit mon regard, tandis qu'en mon lointain refuge se déroule le sourd combat de forces contraires.

    Je me souviens des temps meilleurs où je ne redoutais pas encore la lumière : je me donnais alors entier aux rayons de l’Astre et les yeux fermés j’écoutais le souffle chaud de la vie.

    Aujourd’hui pourtant est un gouffre béant où rien ne s’entend : ni le claquement léger des galets jetés à la surface des eaux, ni les cris aigus de l’enfant.

    Reviendras-tu un jour, toi, l’Ouranienne, qui délaissas ce monde incertain ?

    Me ramèneras-tu à l’espoir de tes vents porteurs ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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