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Participe passé, 2
Des vestiges des jours que les vents disséminent
en ce jardin rentré où erre ma raison
j'extrais je consigne j'archive et parchemine
mille éclats fossiles d'astres sans horizons.
Comme le sel d'argent révèle en chambre noire
les détails ignorés que l'ombre n'a vaincus
je fixe en mes pages ce que je n'ai pu voir :
force fulgurances qui publient le vécu.
Débordant de son lit roulant mille galets
j'entends je vois rugir l'Orb fou de sa colère
quand l'orage a voulu de l'été se défaire...
souvenir d'un autre dont l'art s'en est allé
puisant aux mystères dont j'écris la brillance.
Qui serais-je sans eux moi qui rêve en conscience ?
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Commentaires
Encore un beau poème nostalgique sans tristesse fixe , çà virevolte autour
de toi ,en compagnie douce amère , c'est très beau
Que serions nous sans nos souvenirs ...
J'ai essayé de souffler sur le passé et de ne pas penser avenir
Suivant cette loi de l'instant présent , très actuelle....Echec
total ...Je souffrais D'une façon de manque extrême , j'ai tout repris et
rangé dans ma Mémoire et j'Aime ma nostalgie ....Quand au futur ce n'est
plus très Important .....Nous avons besoin de tout ce qui a fait nos
jours ....N'est ce pas ....
Je t'embrasse Ami Barraban